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Les peuples barbares (barbari) étaient un terme péjoratif pour désigner tous les peuples qui vivaient en dehors des frontières romaines et ne parlaient ni le grec ni la langue latine. Habituellement, pendant la guerre, les Romains les appelaient les barbares.
On désigna d’abord sous ce nom les soldats de la Grande-Bretagne, qui, montés sur les chars appelés ESSEDA, défendirent contre les troupes de César l’indépendance de leur pays, le mot s’appliquait à la fois au conducteur et au guerrier qui prenaient place sur chacun de ces véhicules. Ils formaient dans les troupes du roi Cassivellaunus un contingent de quatre mille hommes. On suppose qu’après ses victoires César ramena à Rome un certain nombre de ces barbares, afin que le peuple pût être témoin, dans un amphithéâtre, de l’habileté redoutable avec laquelle ils manœuvraient leur chariot sur les champs de bataille De là sans doute se forma une classe particulière de gladiateurs, qui prit leur nom, leur costume, leurs armes et leur façon de combattre. Peut-être même continua-t-on, sous l’Empire, à tirer ces gladiateurs de la Grande-Bretagne.
Les foederati étaient un peuple étranger allié ou uni à Rome par un traité de réciprocité appelé le foedus . Cités-états généralement italiques appelées par les Romains comme civitates foederatae . Ces villes ont conservé leur pouvoir de décision et leur autonomie administrative ainsi que leur monnaie.
Associé à l’intégration des troupes auxiliaires dans l’armée, ce dispositif fonctionne pour l’Empire les IIIe et IVe siècles. Il se délite au Ve siècle lorsque les peuples germaniques se sédentarisent au cœur même des provinces, commençant à régner (et bientôt, légiférer) sans en rapporter à la structure de pouvoir impériale. En quelque sorte, dès lors que l’Empire ne peut plus assurer la paix armée par ses propres moyens en plus du passage d’un foedus, son pouvoir cesse sur ses provinces.
Le mot fœdus s’apparente probablement au mot latin fides, qui désigne la bonne foi, la parole donnée, notion extrêmement forte dans la Rome antique. Le fœdus est un instrument important de la diplomatie romaine, surtout durant la conquête de l’Italie par la République romaine, et lors des derniers siècles de l’Empire romain.
Plusieurs fois, les peuples alliés ont remis un otage important (obses) pour garantir leur loyauté.
Un obses (pluriel obsides ) était l’otage d’un peuple allié ou assujetti remis à Rome pour garantir sa fidélité et le respect correct des traités. Généralement des personnes proches des dirigeants de la ville en question. (voir foederati et foedus)
Le Socio (Latin socius , pluriel socii ) était un peuple allié à Rome (généralement soumis) avec l’obligation de fournir des troupes auxiliaires aux Romains. De nombreux socii ont dû payer un vectigal à Rome. (voir vectigal)
Une province (pluriel Provinciae ) était un vaste territoire conquis par Rome et sous le contrôle des légions et de l’administration romaine. Une province à l’époque de la République romaine était généralement gouvernée par des ex- consuls (proconsules) et des préteurs et (propraetors) et ceux-ci étaient assistés dans la gouvernance par des questeurs . À l’époque de l’Empire romain, la gouvernance des provinces était divisée en sénatoriales , qui étaient gouvernées par l’ancien système, et les provinces impériales , qui étaient gouvernées directement par l’empereur. Beaucoup de provinces ont dû payer un vectigal à Rome. (voir vectigal)
Le joug (en latin: igugum ) était un élément utilisé pour humilier l’ennemi. Il se composait de trois lances (deux enfoncées verticalement dans le sol et une attachée horizontalement à faible hauteur aux deux autres) . Les soldats vaincus devaient passer sous ce joug (son nom vient du joug utilisé pour rassembler les bœufs), accroupis devant deux rangées de soldats romains qui les humiliaient encore plus par des insultes. Rome adopte cette pratique après avoir subi une humiliation devant les Samnites de Ponce au quatrième siècle avant JC. C., humiliation qui a conduit à une importante réforme militaire .
Le vectigal (pluriel vectigalia ) était un hommage que les provinces et partenaires (voir province et partenaire) ont rendu à Rome.
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