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Citoyens du cinquième recensement ou plus, qui payaient des impôts et pouvaient donc s’engager dans la légion à l’époque précédant les réformes de Marius.
Traité d’alliance réciproque d’une ville étrangère ou d’une cité avec la toma. Après avoir conclu le traité, les prêtres fétiaux sacrifiaient un porc en l’égorgeant avec un silex préalablement consacré. L’expression “blesser un traité”, courante dans la littérature romaine classique, provient de cette coutume (voir foederati).
Cérémonie annuelle par laquelle les Romains créaient quatre légions consulaires (puisqu’elles étaient sous le commandement des consuls) et choisissaient de remplir leurs rangs parmi les citoyens du cinquième recensement ou d’un recensement supérieur (les fameux adsidui).
Pouvoir militaire maximal accordé à un préteur, un consul ou un dictateur. Il s’agissait du pouvoir de commandement des troupes et s’opposait à la potestas (pouvoir administratif). À Rome, l’imperivm allait au-delà du pouvoir de donner des ordres aux soldats, puisqu’il comprenait également le pouvoir de décider de la vie et de la mort des légionnaires, d’accorder des prélèvements, de nommer des officiers et même de battre monnaie et de conclure des traités. Comme le pouvoir de l’imperivm n’était pas conservé dans l’enceinte sacrée de la ville (le pomerium), lorsque les sénateurs devaient rencontrer un général doté de ce pouvoir, ils le faisaient dans l’un des temples du Champ de Mars (voir Champ de Mars).
La missio (pluriel missiones) était une décharge militaire (en guise de libération) qui permettait à un soldat ou à un officier de suspendre légalement ses obligations militaires. Il y avait trois types de missio :
Décharge obtenue après l’achèvement de la durée légale de service. Il s’agissait généralement de la libération des vétérans après avoir effectué leur temps réglementaire dans l’armée.
Attribué en récompense d’un exploit ou d’un mérite particulier (par exemple, une personne possédant de grandes connaissances dans un domaine ou un talent unique).
La décharge médicale après avoir subi de lourdes blessures pendant le service dans la légion ou avoir été victime d’une maladie chronique. Les hommes qui étaient ainsi libérés de la légion recevaient divers avantages, notamment l’exemption de certains impôts et devoirs civiques.
Un obsses (pluriel obsides) était un otage d’un peuple allié ou soumis donné à Rome pour garantir sa fidélité et le bon respect des traités. Généralement des personnes proches des dirigeants des personnes en question. (voir foederati et foedus).
Une province (pluriel provinciae) était un vaste territoire géographique conquis par Rome et placé sous le contrôle des légions et de l’administration romaines. À l’époque de la République romaine, une province était généralement gouvernée par des ex-consuls (proconsuls) et des ex-prétors (propraetores), qui étaient assistés par des questeurs. À l’époque de l’Empire romain, le gouvernement des provinces était divisé en provinces sénatoriales, qui étaient régies par l’ancien système, et en provinces impériales, qui étaient gouvernées directement par l’empereur. De nombreuses provinces devaient payer un vectigal à Rome. (voir vectigal)
Le socius (latin socius, pluriel socii) était un peuple allié de Rome (généralement soumis) avec l’obligation de fournir des troupes auxiliaires aux Romains. De nombreux socii étaient tenus de payer un vectigal à Rome. (voir vectigal)
Le vectigal (pluriel vectigalia vectigalia) était un tribut que les provinces et les socii (voir province et socius) payaient à Rome.
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